Grâce à une écrivaine et un écrivain québécois, Amélie Dubé et Patrice Cazeault, la date du 12 août s’est inscrite comme un événement incontournable de la littérature d’ici.
Tout a commencé le 12 août 2014, alors que cette autrice et cet auteur ont entrepris de façon indépendante une campagne d’achat de livres québécois, sans soutien de libraires ou d’associations de la chaîne du livre. Ce geste spontané a eu un succès foudroyant dès sa première édition et a conquis les cœurs des lectrices et des lecteurs dans les années qui ont suivi.
Je me réjouis grandement du succès extraordinaire de cette fête annuelle, qui a contribué à une hausse importante des ventes de titres québécois depuis sa création.
Toutefois, il faut rappeler qu’une seule date, aussi bénéfique soit-elle, n’a pas le pouvoir de solutionner comme par miracle la précarité de la condition socioéconomique des écrivaines et des écrivains. Il ne faut pas voir que l’arbre qui cache la forêt.