À Beyrouth pour y enseigner les arts du cirque à des jeunes en difficulté, une jeune coopérante québécoise découvre une ville complexe, avec les histoires que laisse la guerre dans les rues et dans les yeux de la population. Alors que s’ébruite la rumeur d’un conflit en Irak à quelques centaines de kilomètres de là, elle devra s’enfuir par les montagnes qui bordent la ville.

Pour Mylène Bouchard, Ma guerre sera avec toi est davantage un récit poétique qu’un roman, même si elle affirme souvent qu’elle a écrit dans ce livre ce qu’elle n’a pas vécu là-bas. Le Liban comme lieu géographique, porteur d’une histoire que la guerre est venu troubler maintes fois – le centre-ville de Beyrouth superpose sept sous-sol – est dans ce texte le lieu, le noyau, de tous les contrastes, c’est-à-dire que l’idée de la guerre que ce pays dégage se colle ici au désir de paix de la culture québécoise, à l’amour de la jeune coopérante pour son amoureux laissé sur le quai et à toutes les autres luttes à mener.

Ma guerre sera avec toi, Éditions La Peuplade, 2006