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Avec mes mots, je te raconte une histoire
28 Sep. 2018 @ 9 h 00 - 12 h 00
Une écrivaine et un libraire racontent comment les mots deviennent des histoires, puis les histoires des albums.
Une promenade en deux temps : à la Maison des écrivains tout d’abord, pour une rencontre avec l’écrivaine Élise Turcotte qui exposera les étapes pour la réalisation d’un album ; 500 mètres plus loin, à la Librairie Gallimard de Montréal, où les élèves découvriront les dessous du métier de libraire jeunesse.
La responsable des programmes d’animation de l’UNEQ donne rendez-vous à l’enseignante et sa classe au secrétariat de l’école, puis les accompagne à la Maison des écrivains où les attendra l’écrivaine Élise Turcotte. Celle-ci leur parlera de son travail d’auteure et, entre autres, leur démontrera comment les mots sont importants pour raconter une histoire, même l’histoire d’une maman qui déforme les mots quand elle est fatiguée. Des mots incongrus qui font rire et qui titillent l’imagination.
Le libraire jeunesse Olivier Boisvert invitera ensuite les jeunes à la suivre à la Librairie Gallimard. Sur place, à l’aide de cartons-BD, il leur décrira la chaîne du livre et leur expliquera en quoi consiste son travail. En conclusion, il les invitera à imiter des gestes de son quotidien.
Public cible : une visite guidée, proposée clef en main, à la classe primaire de la 3e et 4e année de l’enseignante Marjolaine Cloutier-Proulx de l’École au Pied-de-la-Montagne, Pavillon Jean-Jacques-Olier.
- Collaborateur de l’activité : Librairie Gallimard de Montréal
Élise Turcotte : bio
Poète et romancière, Élise Turcotte a publié plusieurs recueils de poésie. Son plus récent titre, La forme du jour, est paru au Noroît au printemps 2016. Elle a aussi publié plusieurs livres pour enfants, dont l’album Le lac de singes (La courte échelle 2018), des nouvelles et des romans, parmi lesquels Le bruit des choses vivantes (Leméac 1991 et Babel 1998), L’île de la Merci (Leméac 1997 et BQ 2001), La maison étrangère (Leméac 2002, Prix du Gouverneur Général 2002), Guyana (Prix du livre de la Ville de Montréal 2011) et Le parfum de la tubéreuse (Alto 2015). En 2012, elle a été récipiendaire de la bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle a fait paraître l’année suivante Autobiographie de l’esprit (La Mèche), réédité au printemps 2017. Ses livres sont traduits en anglais, en catalan, en espagnol et bientôt en arabe.
Le lac de singes (d’Élise Turcotte, illustré par Marianne Ferrer) : résumé
Quand elle est fatiguée, la mère de Pilou mêle souvent les mots. Un soir, plutôt que de lui demander de jeter ses vêtements dans le sac de linge sale, elle lui propose de les mettre dans le lac de singes. L’enfant rit, puis se glisse sous les couvertures avec cette image en tête. Le lapsus évocateur agit alors comme une véritable clé magique, entraînant le garçon dans un rêve fascinant, peuplé de singes et de créatures tantôt merveilleuses, tantôt effrayantes. « Les jours de fatigue, ma mère dit des mots à l’envers. Les animaux deviennent des arimaux, un sac de linge se transforme en lac de singes. Et moi, Pilou, je deviens Loupi et parfois, le soir venu, je plonge avec ses mots dans le lac merveilleux de la nuit. »