Dévoilement des finalistes de la 10e édition du Prix des Horizons imaginaires et du lauréat du Prix de la page 12
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Montréal, le 13 août 2025 — La Fondation Lire pour réussir et l’UNEQ ont dévoilé lors d’une émission spéciale du Cochaux Show, animée par René Cochaux, le lauréat du Prix de la page 12 ainsi que les trois finalistes de la 10e édition du Prix des Horizons imaginaires : Judy Quinn pour L’étoile de la montagne (Leméac Éditeur), Kev Lambert pour Les sentiers de neige (Héliotrope) et Paul Serge Forest pour Porter le masque (VLB éditeur). Pour le Prix de la page 12, c’est le roman Hors-vivant (Éditions XYZ) de Louis Roussel qui s’est vu décerner le premier prix. Dès l’automne, les étudiantes et étudiants des établissements qui se seront inscrit.e.s au Prix des Horizons imaginaire liront les trois œuvres finalistes, débattront puis voteront pour le ou la lauréate. Cette année, le comité de sélection était composé de J.D. Kurtness, écrivaine et lauréate de la 9e édition du Prix, d’Éric Vignola, enseignant de français et de littérature au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu et de Félix Beaudet, étudiant au Cégep du Vieux Montréal. Les finalistes de cette 10e édition présentent des œuvres riches qui se démarquent et intéresseront sans aucun doute les lecteurs et les lectrices passionné.e.s par les littératures de l’imaginaire : L’étoile de la montagne de Judy Quinn Deux migrantes, une mère et sa fille, trouvent refuge dans un lieu étrange et hors du temps. Le récit, construit à rebours, mêle réalisme et onirisme pour évoquer l’errance, le déracinement et la perte de repères. Dans une langue sobre et précise, l’histoire trace une allégorie puissante de l’exil et de la fragilité humaine. Le jury a aimé la puissance des personnages, l’écriture vive et fine, et le réalisme impitoyable du récit. Le texte, glaçant et haletant, plonge le lecteur dans une horreur sans explication ni repères, portée par un suspense à couper le souffle. Les sentiers de neige de Kev Lambert Deux cousins, durant un Noël partagé, partent à la recherche de Skyd, une créature échappée d’un jeu vidéo. Entre conte et imaginaire, leur aventure explore avec justesse l’enfance, ses émotions et ses blessures. Le livre s’est démarqué par sa façon sensible et lumineuse de tisser les liens entre réel et imaginaire. Il saisit avec justesse l’essence de l’enfance, les douleurs qui la traversent, les dynamiques familiales et les drames ordinaires, dans une ambiance empreinte de l’hiver québécois. Une œuvre touchante, sincère et profondément humaine. Porter le masque de Paul Serge Forest Un virus détruit la ponctuation et l’expression. Un médecin confiné dans un motel-hôpital vit sous tension avec des soignants atypiques. L’arrivée d’un gestionnaire mystérieux complique la situation, alors que la maladie et le chaos progressent autour d’eux. Porter le masque est un récit dans lequel l’originalité, l’humour et l’inventivité se conjuguent avec une grande lucidité. Porté par une voix forte et singulière, il propose un univers éclaté, mais profondément riche en allégories et clins d’œil littéraires. Audacieux dans son traitement d’une pandémie, il reste fluide et maîtrisé, témoignant d’une belle profondeur de recherche. L’année dernière, le comité de sélection avait élu J.D. Kurtness pour son roman La vallée de l’étrange (L’instant même). Les inscriptions des établissements à la 10e édition du Prix sont présentement ouvertes et le resteront jusqu’au 30 septembre. |
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À propos du Prix des Horizons imaginaires Le Prix des Horizons imaginaires encourage le plaisir de lire des collégiennes et collégiens grâce à la découverte d’œuvres curieuses et inspirantes qui rendent bien compte de la production actuelle des littératures de l’imaginaire francophones. Tout au long de l’automne, les étudiantes et étudiants lisent les œuvres, en discutent dans le cadre d’activités pédagogiques encadrées par les établissements et prennent part à des rencontres avec les autrices et auteurs. Le vote final et la remise du prix ont lieu en novembre, dans le cadre du Salon du livre de Montréal. Une bourse de 1 000 $ et une sculpture de l’artiste Karl Dupéré-Richer sont remises à la lauréate ou au lauréat. Conçu par un enseignant de français du Collège Marianopolis et administré par la Fondation Lire pour réussir, le Prix des Horizons imaginaires reçoit l’appui et le soutien de nombreux partenaires, dont le réseau Les libraires, Druide informatique, le Salon du livre de Montréal et les revues Solaris et Brins d’éternité. À propos du Prix de la page 12 Le Prix de la page 12 est une initiative de monsieur René Cochaux (auteur, journaliste et animateur du Cochaux Show) soutenue par la Fondation Lire pour réussir. Le but est simple : récompenser de manière symbolique la meilleure page 12 dans un des ouvrages de littérature de l’imaginaire soumis dans le cadre du Prix des Horizons imaginaires. Cet exercice ludique et sans prétention visant à déterminer la meilleure page du 12 est réalisé par un groupe classe de lecture constitué d’étudiantes et d’étudiants et coordonné par monsieur Cochaux. Le caractère arbitraire du nombre 12 apparait comme un clin d’œil aux littératures de l’imaginaire et à leur construction : un jeu de hasard aux airs surréalistes. À propos de la Fondation Lire pour réussir Organisme philanthropique qui a pour mission de contribuer à augmenter le niveau de compétences en littératie au Québec, de participer à la lutte contre le décrochage scolaire, d’encourager l’esprit critique et le dialogue, et de promouvoir la littérature québécoise. À propos de l’UNEQ L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) est reconnue l’association représentative des artistes du domaine de la littérature et compte actuellement plus de 1500 membres. Le syndicat professionnel travaille depuis 1977 à la défense des droits socio-économiques des écrivaines et des écrivains, ainsi qu’à la valorisation de la littérature québécoise au Québec, au Canada et à l’étranger. |