Mots de la présidence

12 février 2024

Alors que l’œuvre d’Élise Gravel est primée ici comme à l’international pour sa vision et ses propositions qui embrassent la diversité et la différence, la Bibliothèque juive de Montréal a choisi de la censurer en regard des dénonciations de l’artiste (publiées sur ses réseaux) au sujet de la violence dont sont victimes les enfants palestiniens.

Même si – selon la bibliothèque – ses livres sont accessibles sur demande, cette mise à l’index est une violation de la liberté d’expression et est contraire aux valeurs de la société québécoise. Ce geste va aussi à l’encontre des valeurs fondamentales de la Bibliothèque juive de Montréal qui « existe afin […] de promouvoir le savoir et la créativité », de stimuler « l’imagination [et] le dialogue », et de « célébrer la richesse et le respect du pluralisme […] de la mosaïque canadienne »

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31 juillet 2023

Cher Yvan,

En lisant le journal lundi dernier, je déprimais devant les mauvaises nouvelles qui s’enlignaient : le ravage des drogues, du réchauffement climatique, de la guerre, de la malbouffe chez les enfants… Rien de nouveau sous le soleil, tu me diras. Quand même, je trouvais ça lourd pour un lundi matin.

Un titre a attiré mon attention. Intrigué, je me suis redressé. Un producteur annonçait son intention de prendre une option sur la collection complète des Contes interdits ! Déjà que les adaptations ne courent pas les rues, qu’on s’intéresse à une collection entière est inédit. C’est rare et c’est formidable !

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6 juillet 2023

L’été est arrivé et avec lui la promesse pour nombre d’entre nous d’un repos bien mérité. L’occasion pour chacune et chacun de se ressourcer, de profiter de ses proches et d’envisager les mois qui viennent avec sérénité et détermination.

Sérénité et détermination. Deux mots qui caractérisent l’état d’esprit du conseil d’administration nouvellement élu. Lors des deux réunions que nous avons tenues les 13 et 19 juin derniers, nous avons pu prendre conscience de l’ampleur de la tâche qui nous attend. Après la crise qui a secoué l’UNEQ ces derniers mois, les nombreux départs et pertes d’expertises qui en ont découlé, l’enjeu de rétablir la force de notre Union est énorme.

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5 mai 2023

La citation apocryphe attribuée à Voltaire : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose » illustre à merveille l’utilité du mensonge pour obtenir des gains, servir ses intérêts ou nier la réalité lorsqu’elle ne fait pas notre affaire. Sous l’ère « trumpienne », le mensonge a même pris du galon pour devenir un « fait alternatif ».

Avec le développement exponentiel des réseaux sociaux, même les mensonges les plus grossiers, répétés à satiété, finissent par avoir des allures de vérité, en dépit des faits. Nous en sommes les tristes témoins chaque jour dans de nombreux dossiers politiques.

Pourquoi cette entrée en matière sur le mensonge ? Pour une raison simple : depuis plusieurs mois, énormément d’informations erronées ont circulé et circulent encore sur les réseaux sociaux au sujet de l’UNEQ, créant, par conséquent, un contexte défavorable au débat et aux échanges.

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21 février 2023

Chères écrivaines, chers écrivains et artistes de la littérature,

Voilà près de six ans que je préside notre Union. C’est un honneur et un privilège que d’en être à mon troisième mandat et d’avoir été élue, puis désignée par mes pairs du conseil d’administration, pour piloter le seul syndicat d’artistes du domaine de la littérature au Québec. Et, comme tout honneur, celui-ci s’accompagne de grandes responsabilités : vous représenter, faire valoir vos droits et vos intérêts socioéconomiques, agir avec détermination dans le présent, avoir une vision de l’avenir, assurer la santé financière de notre Union, tout en vous tenant informé·e·s de tous ces enjeux aussi souvent et aussi clairement que possible.

C’est sans doute sur ce dernier point, l’information, qu’il me faut admettre que nos objectifs n’ont pas été atteints ces derniers mois.

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14 décembre 2022

Le premier geste des écrivaines et des écrivains québécois pour protéger leurs droits a été de fonder l’UNEQ en 1977, il y a 45 ans. Les objectifs de départ sont restés les mêmes aujourd’hui : représenter les écrivain·e·s, défendre leurs intérêts professionnels, moraux et économiques, et plus globalement travailler à la valorisation et à l’épanouissement de la littérature québécoise.

Depuis lors, l’UNEQ n’a cessé de se battre pour obtenir une loi sur le statut de l’artiste juste et équitable qui nous permettrait de négocier des ententes collectives encadrant les conditions minimales de pratique du métier d’écrivain·e, au même titre que les autres artistes.

Cette lutte semblait perdue d’avance, mais l’UNEQ a repris le flambeau il y a quatre ans et a mené une campagne tambour battant pour obtenir justice, ralliant un grand nombre d’autrices et d’auteurs ainsi que d’autres associations d’artistes.

Malgré tous les obstacles, l’UNEQ a eu gain de cause. Une nouvelle loi sur le statut de l’artiste a été adoptée le 3 juin 2022, propulsant notre syndicat dans une nouvelle ère. C’est une immense victoire, aussi inespérée qu’attendue. Et cette victoire implique de grands changements.

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9 novembre 2022

Comme le dit la chanson écrite par Stéphane Venne, c’est le début d’un temps nouveau pour les écrivaines et les écrivains. L’adoption à l’unanimité de la nouvelle loi sur le statut de l’artiste par l’Assemblée nationale, le 3 juin dernier, permet désormais à l’UNEQ de négocier avec les éditeurs et avec les autres partenaires de la chaîne du livre (salons du livre, bibliothèques, librairies, institutions scolaires, etc.) des ententes collectives prévoyant des conditions et normes de travail minimales dans les contrats.

Ce déplacement des plaques tectoniques changera profondément le rapport de force entre les autrices, les auteurs et les éditeurs. Auparavant, nous étions seuls face à l’éditeur, sans recours en cas de litige. Maintenant, nous disposons d’un réel pouvoir syndical, au même titre que les autres associations d’artistes.

Vous savez peut-être que Québecor a quitté l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) récemment. Comme le prévoit la loi, l’UNEQ a donc envoyé par la poste un avis de négociation à l’ANEL, et un autre à Sogides (une filiale de Québecor), avec copie conforme au ministre de la Culture et des Communications. Nous avons reçu un accusé de réception de leur part.

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11 août 2022

Grâce à une écrivaine et un écrivain québécois, Amélie Dubé et Patrice Cazeault, la date du 12 août s’est inscrite comme un événement incontournable de la littérature d’ici.

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22 juin 2022

Personne ne croyait possible l’adoption d’une nouvelle loi sur le statut de l’artiste avant la fin des travaux parlementaires tellement les délais étaient serrés. Les journalistes, qui pourtant y étaient plutôt favorables, nous prédisaient que le projet de loi mourrait au feuilleton. Malgré les doutes et le scepticisme ambiant, l’UNEQ et quelques associations d’artistes y croyaient dur comme fer.

Lorsque la loi a été finalement adoptée sur les chapeaux de roue, le 3 juin dernier, certains ont crié au miracle ou à la chance. Toutefois, cette victoire historique n’a rien d’un miracle et ne doit rien à la chance. Elle est le résultat d’une lutte acharnée de l’UNEQ pour faire reconnaître aux écrivaines et aux écrivains le même statut que pour les autres artistes. Le droit à la négociation d’ententes collectives. Le droit à un filet social. Le droit à des recours en cas de harcèlement psychologique ou sexuel, au même titre que les autres travailleurs. Le droit d’être des artistes à part entière.

Durant cette longue et dure bataille, nous avons eu le soutien précieux d’autres associations d’artistes. Mais nous n’y serions jamais parvenus sans la passion et la détermination de notre directeur général, Laurent Dubois. Avec sa formidable équipe, Laurent a soutenu le dossier de la révision à bout de bras, dans des conditions parfois pénibles, sans jamais compter les heures, et avec un sens remarquable du leadership.

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29 avril 2022

Après de longues années d’une lutte acharnée afin que les lois sur le statut de l’artiste soient révisées, l’UNEQ, avec l’appui des autres associations d’artistes, a enfin obtenu gain de cause. Un projet de loi a été déposé à l’Assemblée nationale par la ministre de la Culture et des Communications le 27 avril 2022.

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4 mars 2022

L’UNEQ est un syndicat professionnel qui n’intervient pas dans les dossiers politiques, sauf pour défendre les intérêts socio-économiques des écrivaines et des écrivains. Mais nous ne pouvons garder le silence devant la tragédie qui se déroule sous les yeux du monde entier depuis le premier jour de l’invasion illégale de l’Ukraine décidée par le président russe, Vladimir Poutine.

Au nom des autrices et auteurs que je représente, je tiens à exprimer notre entière solidarité envers le peuple ukrainien aux prises avec l’horreur d’une guerre qu’il n’a jamais provoquée. Nous saluons le courage des Ukrainiennes et des Ukrainiens qui doivent se défendre contre une machine de guerre aussi puissante que destructrice, et nous sommes de tout cœur avec nos collègues écrivaines et écrivains d’Ukraine dans cette terrible épreuve.

Nous dénonçons la perte de vies humaines et pleurons la mort de femmes, d’hommes et d’enfants qui, il y a un peu plus d’une semaine, vivaient dans la paix. Nous craignons que la situation ne cesse de s’aggraver et que la population de l’Ukraine ne soit écrasée par le rouleau compresseur russe.

La liberté, la culture et la paix sont trois piliers fondamentaux de la démocratie. Ces valeurs sont indissociables de notre vie d’artiste. Nous demandons au Canada et à la communauté internationale de continuer à conjuguer tous leurs efforts pour faire cesser cette violence insensée, restaurer la sécurité, la liberté et la paix en Ukraine et assurer son avenir en tant que pays libre et souverain.

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3 février 2022

Il est beaucoup question d’inflation depuis quelque temps. L’indice des prix à la consommation (IPC) a grimpé de 3,4 % au Canada en 2021, la croissance la plus rapide depuis 1991 selon Statistique Canada. Et il était de 3,8 % au Québec !

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17 décembre 2021

Selon l’adage bien connu, patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.

L’UNEQ a fait preuve d’une grande patience depuis plusieurs années et a laissé beaucoup de longueur au temps afin d’obtenir, enfin, une révision des lois sur le statut de l’artiste.

Notre persistance a été en grande partie récompensée. Après maintes représentations de notre part et d’autres associations d’artistes auprès du gouvernement du Québec, des consultations ont eu lieu du 19 novembre 2020 au 1er février 2021.

Et, pour la première fois depuis son élection, le premier ministre François Legault a confirmé, lors d’un point de presse qui a eu lieu le 10 décembre pour faire le bilan de son gouvernement, qu’il respectera sa promesse de réviser les lois sur le statut de l’artiste avant la fin de son mandat.

Nous voulions une nouvelle loi à l’automne, ce qui n’a pas été fait. Il nous faut impérativement une nouvelle loi déposée et adoptée avant la fin du mandat du gouvernement. Ce gouvernement a donné sa parole, par l’entremise de la ministre Nathalie Roy et du premier ministre François Legault. Nous leur avons accordé notre confiance, mais nous attendons des résultats concrets et probants.

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27 septembre 2021

Les écrivaines et écrivains québécois ont assez attendu ! Le temps presse plus que jamais : le gouvernement du Québec doit respecter sa promesse et déposer une nouvelle loi sur le statut de l’artiste dès cet automne.

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12 août 2021

Le 29 juillet 2014, deux écrivains, Patrice Cazeault et Amélie Dubé, ont lancé sur Facebook la campagne « Le 12 août, j’achète un livre québécois ». Il s’agissait d’une initiative spontanée, sans que cette autrice et cet auteur n’aient sollicité les libraires ni aucune association du secteur du livre.

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22 avril 2021

C’est avec soulagement que j’ai appris la bonne nouvelle : la Cour suprême du Canada a refusé d’entendre la demande d’appel du Procureur général du Québec dans l’affaire Hansel et Gretel.

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6 avril 2021

Les portes tournantes, ce n’est pas seulement le titre d’un roman (qui a également fait l’objet d’un film), mais la réalité au ministère de la Culture et des Communications (MCC) du Québec. En effet, pas moins de quatre chefs de cabinet se sont succédé depuis l’élection du gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) le 1er octobre 2018.

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24 février 2021

Plus de mille écrivaines et écrivains ont signé la lettre ouverte de l’UNEQ dans le cadre de la campagne #écrivainsartistes.

Parmi les signataires, des écrivain·e·s célèbres, que ce soit dans le domaine du roman, du conte, de la poésie, de livres pour la jeunesse, de la bande dessinée, de l’essai, du théâtre ; des autrices et auteurs qui en sont à leurs premières armes ; d’autres qui ont publié plusieurs livres ; des spécialistes qui ont écrit des guides pratiques ou des manuels scolaires. Certain·e·s écrivain·e·s signataires enseignent la littérature, effectuent de la recherche, travaillent dans la révision, la traduction, la rédaction professionnelle, l’illustration, dirigent des publications, sont libraires, bibliothécaires, etc.

Bref, plus de mille écrivaines et écrivains de toutes origines, de tous âges, de différentes classes sociales, pratiquant tous les genres d’écriture.

À cette longue liste s’ajoute une liste d’allié·e·s de deux cents signataires, parmi lesquels figurent les principaux syndicats d’artistes au Québec, toutes disciplines confondues.

En plusieurs décennies d’engagement à la défense des métiers de l’écriture, je n’ai jamais été témoin d’une telle vague de mobilisation.

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7 janvier 2021

L’année 2021 s’annonce des plus importantes pour notre avenir. Comme vous le savez, le gouvernement du Québec, après avoir interrompu le processus de révision des deux lois sur le statut de l’artiste à cause de la crise sanitaire, a enfin annoncé la reprise des travaux. Il était plus que temps : adoptée en 1988, la législation sur le statut de l’artiste qui concerne la littérature est injuste, inéquitable et inapplicable.

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8 décembre 2020

En juin 2018, l’UNEQ a dévoilé son Plan stratégique 2018-2022 en s’engageant notamment à tout mettre en œuvre pour établir des normes équitables liées à la pratique de notre métier.

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6 novembre 2020

Le conseil d’administration de l’UNEQ a signé le 16 octobre dernier une entente de collaboration avec la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC) de la CSN, à l’instar de l’Union des artistes (UDA), de l’Association québécoise des auteurs dramatiques (AQAD) et de la Guilde des musiciens.

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7 octobre 2020

L’année 2020 sera marquée à tout jamais par l’irruption d’une terrible pandémie qui, en quelque six mois, a profondément bouleversé nos existences, fragilisé encore davantage le milieu culturel et la situation socio-économique des écrivaines et des écrivains, déjà précaire.

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9 juillet 2020

L’UNEQ tient à apporter son soutien à tout.e écrivain.e qui estime avoir été victime de violence ou de harcèlement, à caractère sexuel ou non. Il est urgent de mettre un terme aux pratiques et aux agissements répréhensibles qui minent notre milieu et notre société, imposant à celles et ceux qui en sont victimes des souffrances intolérables. Il est de notre devoir à tous et toutes de permettre à chacun.e d’évoluer dans des relations professionnelles saines.

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29 mai 2020

Mardi dernier, une lettre ouverte de l’auteur et metteur en scène Olivier Kemeid adressée à la ministre de la Culture et des communications, Nathalie Roy, avec l’appui de 250 signataires issus des arts vivants, a commencé à circuler dans les réseaux sociaux, accompagnée d’une pétition qui a déjà récolté, au moment de la diffusion de ces lignes, plus de 26 000 signatures.

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23 avril 2020

La Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (JMLDA) souligne, le 23 avril sous l’égide de l’UNESCO, l’importance de la lecture ainsi que celle des autrices et auteurs qui sont à l’origine des œuvres peuplant nos librairies et nos bibliothèques. En ces temps de pandémie, les livres permettent de combattre l’isolement des populations confinées et ouvrent des horizons imaginaires là où le quotidien devient un combat pour la survie.

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2 avril 2020

Depuis l’éclosion de la pandémie de la COVID-19, tous les événements littéraires, qu’il s’agisse de tournées dans les écoles, cégeps et université, conférences dans les bibliothèques publiques, salons du livre et spectacles publics ont été annulés ou reportés, ce qui occasionne des pertes de revenus importantes pour les autrices et les auteurs.

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19 mars 2020

Les événements récents liés à la COVID-19 m’obligent à sortir du cadre habituel de mes interventions en tant que présidente de l’UNEQ. En quelques jours seulement, notre vie a complètement basculé. La pandémie qui sévit est extrêmement grave. Elle a et continuera à avoir des répercussions incalculables pour les populations en général, mais aussi pour les artistes, les écrivain.es. ainsi que les travailleurs et travailleuses culturels, dont les revenus sont entre autres liés aux événements artistiques et littéraires. Cette crise sanitaire a aussi des impacts directs sur le reste de la chaîne du livre, qu’on pense aux éditeurs, aux libraires et aux distributeurs.

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23 janvier 2020

Pour paraphraser une citation célèbre de Simone de Beauvoir, on ne naît pas militante, on le devient.

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12 décembre 2019

La ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, a annoncé officiellement la révision des deux lois sur le statut professionnel des artistes : « Le gouvernement s’engage, au terme de cet exercice, à s’assurer que les créateurs, diffuseurs et producteurs culturels évoluent dans un cadre de travail équitable et adapté aux nouvelles réalités du milieu », a déclaré la ministre lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le 9 décembre dernier à la Place des Arts.

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14 novembre 2019

Récemment, plus de 200 autrices et auteurs ont signé un manifeste pour protester contre le règne de la gratuité lorsqu’il est question de leurs prestations, qu’il s’agisse de conférences dans les librairies ou dans les bibliothèques, de tables rondes et d’interventions publiques dans les salons du livre.

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12 septembre 2019

Il y a parfois des rencontres marquantes, qui nous donnent des ailes pour continuer à défendre les droits des autrices et des auteurs, à une époque qui n’est pas toujours tendre envers les artistes. Le 30 août dernier, à la Maison des écrivains de l’UNEQ, j’ai eu le plaisir de faire la connaissance de Samantha Bailly, la présidente de la Ligue des auteurs professionnels. La Ligue a vu le jour en France en septembre 2018 et regroupe des auteurs de tous les horizons ainsi que d’autres associations d’auteurs. Née dans la foulée des États généraux de la bande dessinée et de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, cette association toute neuve compte déjà plus de 1 400 membres.

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20 juin 2019

En avril dernier, tout le milieu des artistes et des créateurs s’est mobilisé autour d’une campagne de sensibilisation assortie d’un manifeste, Une vie sans art, vraiment ?, pour réclamer une loi canadienne sur le droit d’auteur plus équitable. Je suis fière d’annoncer que plus de 40 % des membres de l’UNEQ ont signé ce manifeste. Il n’est d’ailleurs pas trop tard pour y apposer votre signature.

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25 avril 2019

Vous avez reçu récemment plusieurs appels à signer un manifeste dans le cadre de la campagne Une vie sans art, vraiment ? mise sur pied par les seize associations professionnelles et les sociétés de gestion collective regroupées sous la coalition DAMIC (Droit d’auteur-Multimédia-Internet-Copyright).

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28 mars 2019

Chaque année, vous recevez un avis de renouvellement de votre cotisation comme membre de l’UNEQ. Et chaque année, vous vous demandez pourquoi vous continueriez à être membre de votre Union. Cette question est légitime. Et je tenterai d’y apporter quelques réponses.

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31 janvier 2019

Dans une lettre qui vous est parvenue mardi dernier, je joignais ma voix à celle de nos collègues de la Writers’ Union of Canada, de l’Authors Guild (États-Unis), de la Society of Authors (Royaume-Uni) et de l’International Authors Forum (à Londres, dont l’UNEQ est membre) qui dénoncent avec fermeté les pratiques d’Internet Archive et d’Open Library, deux plateformes qui mettent en ligne des œuvres d’écrivaines et d’écrivains protégées par le droit d’auteur en vue d’un prêt numérique gratuit, et ce, sans autorisation des créateurs.

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13 décembre 2018

Vivre de sa plume au Québec, comme dans le reste du Canada, est dorénavant réservé à aussi peu que 8 à 12 % des écrivains.

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1 novembre 2018

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je suis une fanatique des listes. Je fais des listes pour tout : l’épicerie, bien sûr ; les tâches quotidiennes à accomplir (comme ranger les vêtements d’été, faire le rapport de taxes TPS-TVQ, pour ne citer que ces exemples), tâches qui finissent par se retrouver sur des listes successives à cause de ma tendance à la procrastination pour les choses qui m’ennuient.

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5 septembre 2018

Je m’attendais à un été plutôt tranquille, pendant lequel j’aurais pu poursuivre l’écriture de mon roman sans avoir constamment l’UNEQ à mon esprit, comme c’est le cas depuis que j’ai pris les rênes de la présidence, en mai 2017. Mais la vie est toujours imprévisible. Nous avons vécu un été chaud, dans le sens « caniculaire » du terme, et parfois douloureux. Douloureux, car l’annulation coup sur coup de deux spectacles mis en scène par Robert Lepage a non seulement fait les manchettes durant toute la saison estivale, mais a suscité un énorme débat, y compris parmi nos membres, surtout autour des questions de censure et d’appropriation culturelle.

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31 juillet 2018

Lorsque le Festival international de Jazz de Montréal a pris la décision de mettre fin aux représentations de SLĀV, l’UNEQ a choisi de ne pas intervenir « à chaud » afin de ne pas jeter son opinion en pâture dans le débat qui faisait rage, souhaitant plutôt prendre le recul nécessaire afin de réfléchir aux questions importantes et complexes soulevées dans la foulée de cet événement concernant l’appropriation culturelle, la censure, les libertés de création et d’expression.

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7 mai 2018

Lors de notre présentation devant le Comité permanent de l’industrie et du commerce dans le cadre de la révision de la Loi sur le droit d’auteur, le 24 avril dernier, le directeur général de l’UNEQ Laurent Dubois et moi-même avons souligné, entre autres choses, que les nombreuses exceptions introduites dans la Loi par le gouvernement conservateur en 2012 et les interprétations extrêmement larges qui en sont faites avaient eu comme effet de réduire les revenus des écrivains et des éditeurs provenant de la gestion collective de 30 millions $.

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7 mars 2018

Coup de Jarnac contre les auteurs : le 16 février dernier, toutes les commissions scolaires de l’Ontario ainsi que les ministères de l’Éducation de toutes les provinces (sauf le Québec, l’Ontario et la Colombie-Britannique) ont déposé une poursuite contre Access Copyright – l’équivalent de Copibec dans le reste du Canada –, sous le prétexte qu’ils ont payé des redevances en trop durant les années 2010-2012. Le pire, c’est qu’ils réclament un remboursement rétroactif de 27,5 millions $ pour ces sommes soi-disant payées en trop.

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10 janvier 2018

Déjà 2018 ! Je succombe au rituel des vœux, et je vous souhaite une année 2018 inspirante, du temps pour vous lancer dans l’écriture ou terminer votre ouvrage inachevé ; je vous souhaite que votre opus soit le prochain coup de cœur d’une maison d’édition, et qu’il fasse la conquête d’un lectorat nombreux, fidèle et fervent. C’est beaucoup en demander, mais je suis une éternelle optimiste !

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5 décembre 2017

L’année 2017 fut écrite sous le signe du changement. Après avoir été élue présidente par le conseil d’administration, au mois de mai dernier, afin de poursuivre le mandat de Réjane Bougé jusqu’en décembre 2018, j’ai dû procéder, avec le comité de direction de l’UNEQ, au remplacement de notre directeur général, Francis Farley-Chevrier. Après six années de bons et loyaux services, Francis souhaitait donner une nouvelle orientation à sa carrière, que je lui souhaite heureuse et remplie de succès.

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18 octobre 2017

Moi qui croyais (ou espérais) que le mois d’octobre serait un peu plus calme ! Ce fut tout le contraire… D’abord, le 8 octobre dernier, la ministre de Patrimoine canadien, Mélanie Joly, a dévoilé sa nouvelle politique culturelle. Dans une lettre ouverte, j’ai fait part de la déception de l’UNEQ en constatant que la ministre ne s’engageait pas concrètement en faveur des créateurs quant à la notion d’utilisation équitable des œuvres, qui a fait tellement de tort aux ayants droit en permettant l’introduction de nombreuses exceptions. Vous avez sans doute lu l’article du Devoir qui faisait état de pertes se chiffrant à des millions de dollars pour les auteurs.

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5 septembre 2017

Bien que j’aimais l’école, pendant longtemps, le mot « rentrée » provoquait une sourde angoisse chez moi. La rentrée sonnait la fin des vacances, des lectures passionnantes pendant les belles nuits d’été à la lueur d’une lampe de poche, bercée que j’étais par le chant des grillons ; les baignades interminables dans le lac jusqu’à en avoir les lèvres bleues, les yeux ouverts sur le ciel ; la contemplation des aurores boréales au mois d’août…

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5 juillet 2017

L’été se montre enfin sous ses plus beaux atours. Et tandis que le soleil nous réconforte et nous fait espérer des jours meilleurs, l’UNEQ est en pleine période de renouvellement des adhésions. Des écrivains nous posent les mêmes questions chaque année : qu’est-ce que l’UNEQ peut apporter à ses membres ? Pourquoi devenir membre de l’UNEQ et, si on l’est déjà, pourquoi le rester ?

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24 mai 2017

Dans les romans comme dans la vie, il y a des retournements qui nous prennent parfois par surprise. À la suite du départ de Réjane Bougé, j’ai été élue par le conseil d’administration de l’UNEQ à titre de présidente afin de poursuivre le mandat de Mme Bougé jusqu’en décembre 2018. J’entends mettre en œuvre d’excellents projets qu’elle a amorcés, notamment un comité sur la diversité, un deuxième sur les finances de l’UNEQ et enfin un troisième sur le monde numérique, afin de mieux comprendre ses implications dans la chaîne du livre.

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2 mars 2017

On connaît l’adage qui dit qu’un malheur n’arrive jamais seul, adage qui souvent s’avère. Mais il arrive aussi, fait beaucoup plus rare, que deux bonnes nouvelles puissent débouler l’une après l’autre. Cela mérite d’être souligné et d’y revenir ! Car, dans un cas comme dans l’autre, vous en avez peut-être déjà entendu parler.

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1 février 2017

Je tiens d’abord à vous remercier chaleureusement de m’avoir fait confiance en m’élisant à la présidence de l’UNEQ, en décembre dernier. Deux mois se sont donc écoulés depuis, deux mois pendant lesquels j’ai continué à approfondir l’ensemble des dossiers au sein d’une équipe dynamique et inspirante. Les responsabilités sont grandes, les défis ne manquent pas, mais je réitère que c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’entends les relever en vous représentant au sein de notre syndicat. Et puisque je n’avais pas encore eu la chance de m’adresser à vous en 2017, permettez que je vous souhaite une année fertile pour réaliser tous vos projets de création avec toute la persévérance dont vous pourriez avoir besoin pour y arriver !

L’amélioration des conditions socioéconomiques, un meilleur soutien pour les membres en régions, une diffusion plus large sur la scène internationale, un maillage plus étroit avec le milieu éducatif, un investissement plus créatif en regard du numérique, un réseautage plus large de l’UNEQ avec d’autres partenaires : j’ai déjà eu la chance de m’exprimer sur mes priorités que je rappelle, ici, en bref.

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21 décembre 2016

Vous trouverez ici le rapport annuel de la présidente sortante de l’UNEQ, Danièle Simpson, dévoilé lors de l’assemblée générale tenue le 3 décembre 2016. Après avoir complété trois mandats à la présidence, Danièle Simpson a cédé les rênes de l’UNEQ à Réjane Bougé.

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