Alors que l’œuvre d’Élise Gravel est primée ici comme à l’international pour sa vision et ses propositions qui embrassent la diversité et la différence, la Bibliothèque juive de Montréal a choisi de la censurer en regard des dénonciations de l’artiste (publiées sur ses réseaux) au sujet de la violence dont sont victimes les enfants palestiniens.
Même si – selon la bibliothèque – ses livres sont accessibles sur demande, cette mise à l’index est une violation de la liberté d’expression et est contraire aux valeurs de la société québécoise. Ce geste va aussi à l’encontre des valeurs fondamentales de la Bibliothèque juive de Montréal qui « existe afin […] de promouvoir le savoir et la créativité », de stimuler « l’imagination [et] le dialogue », et de « célébrer la richesse et le respect du pluralisme […] de la mosaïque canadienne »