Journée mondiale de l’écrivain emprisonné – Livres comme l’air au Salon du livre de Montréal
Montréal, 15 novembre 2024 — En cette Journée mondiale de l’écrivain emprisonné, le Centre québécois du P.E.N. international et l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) joignent leurs voix pour dénoncer les violences et le harcèlement dont sont victimes des écrivains et des écrivaines du monde entier pour leurs écrits et leurs prises de parole. |
Chaque année, à l’occasion de cette Journée mondiale, PEN International souligne cette date en braquant les projecteurs sur des cas particuliers, qui ne représentent que la pointe visible d’un iceberg colossal. Cette année, nous attirons l’attention du public sur les cas de :
Leurs histoires seront diffusées sur les réseaux sociaux des centres du P.E.N. et nous vous invitons chacun et chacune à les partager et à les faire voyager. Nous invitons également toutes et tous à poser une action concrète pour ces écrivains emprisonnés : écrivez une lettre ou un poème, exprimez votre inquiétude ou votre indignation aux autorités concernées, transmettez vos textes à la ministre canadienne des Affaires étrangères, organisez des événements ou des manifestations, etc. Toutes les initiatives pour défendre la liberté d’expression et aider les écrivains emprisonnés sont les bienvenues !
C’est en ce sens que le Centre québécois du P.E.N. international et l’UNEQ collaborent avec Amnistie internationale dans le cadre de l’événement Livres comme l’air qui se tiendra au Salon du livre de Montréal, du 27 novembre au 1er décembre 2024. Pour l’occasion, Marie Hélène Poitras, Élise Turcotte, Alex Viens ainsi que les présidents des deux associations Félix Villeneuve (Centre québécois du P.E.N.) et Pierre-Yves Villeneuve (UNEQ) ont rédigé des dédicaces à l’attention de cinq écrivaines et écrivains persécutés : Hany Babu (Inde), Etienne Fakaba Sissoko (Mali), Arnon Nampha (Thailande), Ilhan Sami Çomak (Turquie), María Cristina Garrido Rodríguez (Cuba). Vous pourrez connaître leurs histoires et lire les dédicaces en visitant le kiosque Livres comme l’air – nous vous y attendons en grand nombre pour signer les pétitions visant à faire pression pour libérer ces écrivains. Vous pourrez également entendre et rencontrer les écrivaines et écrivains québécois lors d’une activité animée par Nora Atalla, le dimanche 1er décembre à 16 h, sur la scène principale du Salon du livre de Montréal.
La liberté d’expression n’est pas un droit à la propagation de la haine, des préjugés, de la violence et de l’injustice, mais plutôt un droit à l’ouverture d’esprit, au dialogue et à l’inclusion. Nulle voix n’existe pour résonner seule ; c’est dans la vaste agora des échanges et interactions humaines que la parole prend son sens. Faire taire des voix, c’est fracturer notre humanité. Nous invitons tous ceux qui croient dans le pouvoir des mots à soutenir les écrivains persécutés. Notre liberté dépend de la leur.
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Source : Centre québécois du P.E.N. international, Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) Contact : Centre québécois du P.E.N. international, quebec.pen@gmail.com ; Lucas Prud’homme-Rheault, Responsable des communications et adjoint à la direction générale, lucas.prudhomme@uneq.qc.ca
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À propos du Centre québécois du P.E.N. International Parmi les 146 centres de PEN International œuvrant dans plus de 100 pays à travers le monde, le Centre québécois est l’un des plus anciens, datant de 1926. PEN mène une action de solidarité et de défense du droit d’expression partout où il est menacé. Le Centre québécois rassemble 150 écrivaines et écrivains de tous les genres littéraires, membres des professions du livre qui ont à cœur de défendre la charte du PEN où prime l’appui à des écrivaines et écrivains persécutés ou exilés, contre l’impunité des crimes perpétrés sur eux, contre les lois qui limitent leur droit d’expression, et pour la défense des droits linguistiques. À propos de l’UNEQ L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) est reconnue comme l’association représentative des artistes du domaine de la littérature et compte actuellement plus de 1 600 membres. Le syndicat professionnel travaille depuis 1977 à la défense des droits socio-économiques des écrivaines et des écrivains, ainsi qu’à la valorisation de la littérature québécoise au Québec, au Canada et à l’étranger. |