La Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (JMLDA) souligne, le 23 avril sous l’égide de l’UNESCO, l’importance de la lecture ainsi que celle des autrices et auteurs qui sont à l’origine des œuvres peuplant nos librairies et nos bibliothèques. En ces temps de pandémie, les livres permettent de combattre l’isolement des populations confinées et ouvrent des horizons imaginaires là où le quotidien devient un combat pour la survie.
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« Un monde sans nouveaux livres serait triste et appauvri. Nous travaillons dur pour sortir de cette crise, mais nous avons besoin d’aide pour survivre. Nous avons besoin que les gouvernements nous soutiennent pour traverser cette épreuve ensemble. »
Depuis l’éclosion de la pandémie de la COVID-19, tous les événements littéraires, qu’il s’agisse de tournées dans les écoles, cégeps et université, conférences dans les bibliothèques publiques, salons du livre et spectacles publics ont été annulés ou reportés, ce qui occasionne des pertes de revenus importantes pour les autrices et les auteurs.
La crise de la COVID-19 entraîne une perte de revenus significative pour plusieurs écrivaines et écrivains : fermeture des écoles, des bibliothèques et des librairies, annulations de spectacles et d’événements, retard de paiement de la part des éditeurs, etc.
Plus de deux cents lectrices et lecteurs boulimiques des Rendez-vous du premier roman ont lu une sélection d’œuvres francophones, 10 publiées au Canada, 10 publiées en France. Après six mois de rencontres et de débats, ils ont élu leurs lauréates : l’autrice québécoise Marie-Ève Thuot pour La Trajectoire des confettis (Les Herbes rouges) et l’autrice française Victoria Mas pour Le Bal des folles (Albin Michel). Cette dynamique commune autour des premiers romans francophones est coordonnée par l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) et le Festival du premier roman de Chambéry en France.