L’UNEQ demande au gouvernement de tenir sa promesse concernant la Bibliothèque Saint-Sulpice

 

Montréal, le 22 mai 2015 – L’Union des écrivaines et des écrivains québécois est catastrophée par l’annonce de la mise en vente de la Bibliothèque Saint-Sulpice, située rue Saint-Denis à Montréal. L’UNEQ n’approuve pas la façon dont le gouvernement du Québec a procédé sans prévenir, par un simple avis de mise en vente d’un terrain « ayant une superficie de 3150 m2, avec bâtisse dessus construite » provoque une véritable commotion dans le milieu culturel. Un tel changement de cap rompt la promesse formelle de la ministre de la Culture et des Communications, Hélène David, de lancer un appel d’offres qui respecterait la vocation culturelle de la bibliothèque.

La « bâtisse construite » est dans les faits un édifice centenaire classé monument historique en 1988. Il a été commandé en 1912 par les Sulpiciens pour reloger le cabinet de lecture d’une bibliothèque paroissiale. Première bibliothèque publique du Québec, elle a ouvert ses portes en 1915. Ses collections et ses biens ont ensuite constitué le premier fonds documentaire d’un second établissement, la Bibliothèque nationale du Québec, créée par le gouvernement en 1941.

En étant prêt à vendre la Bibliothèque à un promoteur qui s’engagerait uniquement à se conformer aux exigences patrimoniales, le gouvernement Couillard expose la Bibliothèque Saint-Sulpice à une transformation qui ne tiendrait compte ni de son histoire ni de ce qu’elle représente pour le milieu culturel. Par conséquent, son respect de la valeur patrimoniale réelle de la Bibliothèque serait bien moindre que celui auquel les Québécois sont en droit de s’attendre. L’UNEQ demande au gouvernement du Québec de maintenir la vocation culturelle de la Bibliothèque Saint-Sulpice.

Créée en 1977, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois est un syndicat professionnel qui regroupe plus de 1600 poètes, romanciers, auteurs dramatiques, essayistes, auteurs pour jeunes publics et auteurs d’ouvrages scientifiques et pratiques. L’UNEQ travaille à la promotion et à la diffusion de la littérature québécoise, au Québec, au Canada et à l’étranger, de même qu’à la défense des droits socioéconomiques des écrivains.

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Source : Union des écrivaines et des écrivains québécois
Louiselle Lévesque, chargée de communications

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