Rendez-vous du premier roman : la tournée des favoris

Après avoir lu et débattu pendant six mois, les lecteurs des Rendez-vous du premier roman ont élu leurs favoris ! Du 1er au 5 mai 2019, ces quatre écrivaines et écrivain rencontreront le public à Québec, Shawinigan, Montréal et Sherbrooke. Les lecteurs des Rendez-vous du premier roman les ont aimés, pourquoi pas vous ?

Meryem Alaoui (La vérité sort de la bouche du cheval, Gallimard, primo-romancière coup de cœur de la sélection française) et Annie Perreault (La femme de Valence, Alto), iront à la rencontre de leurs lecteurs et du public à la Maison de littérature, à Québec, le 1er mai 2019. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Meryem Alaoui et Annie Perreault rencontreront ensuite le public à la Bibliothèque Fabien-Larochelle de Shawinigan le 3 mai 2019. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Meryem Alaoui et Olivier Sylvestre (Noms fictifs, Hamac, lauréat du Prix des Rendez-vous du premier roman — Lectures plurielles), seront les invités du Festival international de littérature Metropolis bleu le 3 mai 2019 à Montréal. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Parmi les primo-romanciers plébiscités, Sarah Desrosiers (Bon chien, Hamac) ira à la rencontre de ses lecteurs et du public à la Maison bleue du Parc du Domaine Howard, à Sherbrooke, le 5 mai 2019. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Au Festival littéraire international Métropolis bleu, le 5 mai 2019, Meryem Alaoui et Olivier Sylvestre participeront à la table ronde « Entre immersion et distance, comment raconter un monde ? » Pour en savoir plus, cliquez ici.

Le 7 juillet 2019, Olivier Sylvestre participera à un thé littéraire et musical dans les Jardins de Métis. Plus de détails à venir.


Meryem Alaoui est née et a grandi à Casablanca. Elle vit aujourd’hui à New York. La vérité sort de la bouche du cheval est son premier roman. (Photo : Francesca Mantovani)

La vérité sort de la bouche du cheval (Gallimard)

Jmiaa, prostituée de Casablanca, vit seule avec sa fille. Femme au fort caractère et à l’esprit vif, elle n’a pas la langue dans sa poche pour décrire le monde qui l’entoure : son amoureux Chaiba, brute épaisse et sans parole, ou Halima, sa comparse dépressive qui lit le Coran entre deux clients, ou encore Mouy, sa mère à la moralité implacable qui semble tout ignorer de l’activité de sa fille. Mais voici qu’arrive une jeune femme, Chadlia, dite « Bouche-de-Cheval », qui veut réaliser son premier film sur la vie de ce quartier de Casa. Elle cherche une actrice…

Meryem Alaoui nous offre une peinture haute en couleur de la vie quotidienne dans un Maroc populaire où chacun fait face aux difficultés à force de vitalité et de débrouillardise.


Née au milieu des années 1970 sur le boulevard Taschereau, Annie Perreault n’a d’autre choix que de grandir avec des envies de dépaysement. Au lieu de se tracer un avenir professionnel reluisant, elle fomente des plans d’évasion : chercher la beauté et la poésie dans les livres, les films et les voyages. Diplômée de l’Université McGill en études russes et littérature française, elle publie en 2015 L’occupation des jours (Druide), recueil qui lui vaut une mention d’honneur du prix Adrienne-Choquette. La femme de Valence est son premier roman. (Photo : Julie Artacho)

La femme de Valence (Alto)

Espagne, été 2009. Pour Claire Halde et les siens, cela s’annonçait comme une villégiature tranquille : trois jours à Valence au milieu d’un été sans pluie, un hôtel avec piscine pour fuir la chaleur étouffante.

Mais les voyages ne sont jamais sans histoire et le ciel n’est pas toujours bleu. Voilà qu’une femme en détresse s’avance sur le toit-terrasse du Valencia Palace. Elle confie son sac à Claire. Puis, elle disparaît.

L’escapade cède le pas aux virevoltes de trois destins de femmes marquées par un drame commun. L’une est un fantôme de passage dont le corps fend l’air. L’autre court sans reprendre son souffle sur les traces de sa mère. Et puis il y a Claire, à la dérive dans une mer de brouillard depuis qu’elle a laissé mourir une femme.

Roman de la consolation, hypnotisant entrelacs de chutes horizontales, La femme de Valence confronte avec aplomb et un sens aigu de l’évocation les délicates questions de l’empathie, de l’indifférence et de l’attachement.


Olivier Sylvestre
(photo : Patrick Palmer)

Olivier Sylvestre est né à Laval en 1982. Il est détenteur d’un baccalauréat en criminologie et d’un diplôme d’écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada. Auteur et traducteur, sa première pièce, La beauté du monde, a gagné le prix Gratien-Gélinas et a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général. Il œuvre comme intervenant en dépendance à Montréal depuis 2006. En 2015, il a fondé la compagnie Le Dôme — créations théâtrales avec l’auteure Nathalie Boisvert et le metteur en scène Frédéric Sasseville-Painchaud.

Noms fictifs, Hamac

Après dix années passées dans l’antre de la bête, un intervenant nous ouvre la porte de son centre de répit pour toxicomanes, avec sa sonnette stridente et sa vitre pare-balles, sa lasagne, ses larmes et ses espoirs fous, malgré tout. Au contact de multiples vies marquées par la rue, la consommation, l’abandon, Olivier nous entraîne dans leur univers déconstruit. Chronique fabriquée, mémoires imaginaires, impossibles chevauchées dans les rues de Montréal, ces récits sont ceux d’un intervenant à tout jamais transformé par les moments surréalistes qu’il a partagés avec ces êtres plus grands que nature, pendant un petit vingt-quatre-quarante-huit heures. Et de toutes les fois où il a reconnu une part de lui-même en eux.


Née à Rawdon en 1987, Sarah Desrosiers a fait des études de danse classique, puis de littérature. Elle a posé son baluchon pendant quelque temps à Ucluelet, sur l’île de Vancouver, avant de revenir s’installer au Québec. Bon chien est son premier roman. (Photo : Christian Brault.)

Bon chien, Hamac

Bon chien est le récit fragmenté d’une narratrice qui s’adresse à celle qu’elle était bien des années plus tôt pour se remémorer leur passé commun dont elle croit s’être affranchie. C’est l’histoire d’une enfant sage et studieuse, d’une ballerine appliquée et travaillante, d’une amoureuse effacée ; c’est l’histoire d’un bon chien.


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⇒  Les lauréats du Prix des Rendez-vous du premier roman — Lectures plurielles ont été dévoilés le 29 mars dernier au Salon du livre de Trois-Rivières — cliquez ici.

Ces rencontres sont rendues possibles grâce au soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.