Le premier geste des écrivaines et des écrivains québécois pour protéger leurs droits a été de fonder l’UNEQ en 1977, il y a 45 ans. Les objectifs de départ sont restés les mêmes aujourd’hui : représenter les écrivain·e·s, défendre leurs intérêts professionnels, moraux et économiques, et plus globalement travailler à la valorisation et à l’épanouissement de la littérature québécoise. Depuis lors, l’UNEQ n’a cessé de se battre pour obtenir une loi sur le statut de l’artiste juste et équitable qui nous permettrait de négocier des ententes collectives encadrant les conditions minimales de pratique du métier d’écrivain·e, au même titre que les autres artistes. Cette lutte semblait perdue d’avance, mais l’UNEQ a repris le flambeau il y a quatre ans et a mené une campagne tambour battant pour obtenir justice, ralliant un grand nombre d’autrices et d’auteurs ainsi que d’autres associations d’artistes. Malgré tous les obstacles, l’UNEQ a eu gain de cause. Une nouvelle loi sur le statut de l’artiste a été adoptée le 3 juin 2022, propulsant notre syndicat dans une nouvelle ère. C’est une immense victoire, aussi inespérée qu’attendue. Et cette victoire implique de grands changements.
Actualités
Chaque semaine, l’UNEQ publie une revue de presse de l’actualité littéraire québécoise, sous le prisme de son mandat : défense des intérêts socio-économiques des écrivains, valorisation de la littérature québécoise.
L’UNEQ est à la recherche d’un·e technicien·ne administratif·ve pour compléter son équipe.
Comme le dit la chanson écrite par Stéphane Venne, c’est le début d’un temps nouveau pour les écrivaines et les écrivains. L’adoption à l’unanimité de la nouvelle loi sur le statut de l’artiste par l’Assemblée nationale, le 3 juin dernier, permet désormais à l’UNEQ de négocier avec les éditeurs et avec les autres partenaires de la chaîne du livre (salons du livre, bibliothèques, librairies, institutions scolaires, etc.) des ententes collectives prévoyant des conditions et normes de travail minimales dans les contrats. Ce déplacement des plaques tectoniques changera profondément le rapport de force entre les autrices, les auteurs et les éditeurs. Auparavant, nous étions seuls face à l’éditeur, sans recours en cas de litige. Maintenant, nous disposons d’un réel pouvoir syndical, au même titre que les autres associations d’artistes. Vous savez peut-être que Québecor a quitté l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) récemment. Comme le prévoit la loi, l’UNEQ a donc envoyé par la poste un avis de négociation à l’ANEL, et un autre à Sogides (une filiale de Québecor), avec copie conforme au ministre de la Culture et des Communications. Nous avons reçu un accusé de réception de leur part.
Dix-sept jours après la réélection du gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ), l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) tient à féliciter Mathieu Lacombe pour sa nomination à la tête du ministère de la Culture et des Communications.