L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) accueille avec beaucoup de réserves le plan de relance économique du milieu culturel dévoilé en conférence de presse le 1er juin dernier par la ministre de la Culture et des Communications du Québec, Nathalie Roy, aux côtés du premier ministre François Legault.
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Mardi dernier, une lettre ouverte de l’auteur et metteur en scène Olivier Kemeid adressée à la ministre de la Culture et des communications, Nathalie Roy, avec l’appui de 250 signataires issus des arts vivants, a commencé à circuler dans les réseaux sociaux, accompagnée d’une pétition qui a déjà récolté, au moment de la diffusion de ces lignes, plus de 26 000 signatures.
Vous avez peut-être entendu parler de la « bibliothèque nationale d’urgence » créée aux États-Unis par Internet Archive, qui offre des livres électroniques gratis aux amateurs de littérature confinés à domicile par la pandémie de la COVID-19. Une initiative qui a provoqué l’ire d’associations d’écrivaines et d’écrivains. Cette polémique sur le droit d’auteur, qui semble étrangère à l’industrie du livre québécois, constitue pourtant une menace tangible : n’importe qui peut voir son œuvre piratée par Internet Archive, y compris au Québec. Explications.
La Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (JMLDA) souligne, le 23 avril sous l’égide de l’UNESCO, l’importance de la lecture ainsi que celle des autrices et auteurs qui sont à l’origine des œuvres peuplant nos librairies et nos bibliothèques. En ces temps de pandémie, les livres permettent de combattre l’isolement des populations confinées et ouvrent des horizons imaginaires là où le quotidien devient un combat pour la survie.
« Un monde sans nouveaux livres serait triste et appauvri. Nous travaillons dur pour sortir de cette crise, mais nous avons besoin d’aide pour survivre. Nous avons besoin que les gouvernements nous soutiennent pour traverser cette épreuve ensemble. »