La crise de la COVID-19 entraîne une perte de revenus significative pour plusieurs écrivaines et écrivains : fermeture des écoles, des bibliothèques et des librairies, annulations de spectacles et d’événements, retard de paiement de la part des éditeurs, etc.
Actualités
Plus de deux cents lectrices et lecteurs boulimiques des Rendez-vous du premier roman ont lu une sélection d’œuvres francophones, 10 publiées au Canada, 10 publiées en France. Après six mois de rencontres et de débats, ils ont élu leurs lauréates : l’autrice québécoise Marie-Ève Thuot pour La Trajectoire des confettis (Les Herbes rouges) et l’autrice française Victoria Mas pour Le Bal des folles (Albin Michel). Cette dynamique commune autour des premiers romans francophones est coordonnée par l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) et le Festival du premier roman de Chambéry en France.
Depuis la semaine dernière, nous avons constaté que plusieurs annonces destinées aux artistes font appel à la générosité des écrivain.e.s et à leur solidarité, les invitant à produire du contenu en ligne pour aider la population à « mieux vivre » cette crise.
Les événements récents liés à la COVID-19 m’obligent à sortir du cadre habituel de mes interventions en tant que présidente de l’UNEQ. En quelques jours seulement, notre vie a complètement basculé. La pandémie qui sévit est extrêmement grave. Elle a et continuera à avoir des répercussions incalculables pour les populations en général, mais aussi pour les artistes, les écrivain.es. ainsi que les travailleurs et travailleuses culturels, dont les revenus sont entre autres liés aux événements artistiques et littéraires. Cette crise sanitaire a aussi des impacts directs sur le reste de la chaîne du livre, qu’on pense aux éditeurs, aux libraires et aux distributeurs.
Pour les membres de l’UNEQ comme pour tous les artistes, la crise de la COVID-19 est synonyme de pertes de revenus.