Pour la Nuit blanche à Montréal, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) invite le public à une rencontre audacieuse entre écrivains, essayistes et comédiens, la Ligue d’improvisation littéraire vous invente des futurs !
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L’UNEQ a rejoint une coalition de 36 organisations nationales et internationales signataires d’un Appel aux lecteurs et aux bibliothécaires de la part des victimes du « prêt numérique contrôlé » (controlled digital lending, CDL).
Chaque année, à la mi-février, le Programme du droit de prêt public dédommage les écrivains inscrits pour la perte de revenus attribuable à l’utilisation gratuite de leurs livres dans les bibliothèques publiques. Ce chèque annuel varie de 50 $ à 3 000 $ environ. Cette année, le Programme indemnise pour la première fois les livres numériques et audio. Une bonne nouvelle à première vue, mais il y a un hic…
Dans une lettre qui vous est parvenue mardi dernier, je joignais ma voix à celle de nos collègues de la Writers’ Union of Canada, de l’Authors Guild (États-Unis), de la Society of Authors (Royaume-Uni) et de l’International Authors Forum (à Londres, dont l’UNEQ est membre) qui dénoncent avec fermeté les pratiques d’Internet Archive et d’Open Library, deux plateformes qui mettent en ligne des œuvres d’écrivaines et d’écrivains protégées par le droit d’auteur en vue d’un prêt numérique gratuit, et ce, sans autorisation des créateurs.
En novembre dernier, l’UNEQ a dénoncé le controlled digital lending (« prêt numérique contrôlé ») lors d’une audience à la Chambre des communes, dans le cadre de l’examen de la loi canadienne sur le droit d’auteur. Depuis le début de l’année 2019, des associations et syndicats professionnels d’écrivains du Canada anglais, des États-Unis et du Royaume-Uni se mobilisent pour combattre ce fléau. Aujourd’hui, nous invitons les écrivains québécois à manifester leur opposition au prêt numérique soi-disant « contrôlé ».