Les lectrices et lecteurs des clubs des Rendez-vous du premier roman ont lu, débattu et voté pour leurs favoris. Pour cette 7e saison, une sélection d’œuvres francophones (huit québécoises et franco-canadiennes, et huit hors-Canada) a été soumise aux clubs de lecture des Rendez-vous du premier roman. Après six mois de rencontres, souvent virtuelles, et de débats, ils ont élu leurs lauréats : l’auteur Paul Kawczak pour Ténèbre (La Peuplade) pour la sélection québécoise et franco-candienne, et l’autrice Caroline Dorka-Fenech pour Rosa Dolorosa (de la Martinière) pour la sélection hors-Canada.
Actualités
L’UNEQ participe actuellement à des consultations sur la révision de la loi canadienne sur le droit d’auteur, consultations menées par le ministère de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie ainsi que par le ministère du Patrimoine canadien.
Plus de mille écrivaines et écrivains ont signé la lettre ouverte de l’UNEQ dans le cadre de la campagne #écrivainsartistes. Parmi les signataires, des écrivain·e·s célèbres, que ce soit dans le domaine du roman, du conte, de la poésie, de livres pour la jeunesse, de la bande dessinée, de l’essai, du théâtre ; des autrices et auteurs qui en sont à leurs premières armes ; d’autres qui ont publié plusieurs livres ; des spécialistes qui ont écrit des guides pratiques ou des manuels scolaires. Certain·e·s écrivain·e·s signataires enseignent la littérature, effectuent de la recherche, travaillent dans la révision, la traduction, la rédaction professionnelle, l’illustration, dirigent des publications, sont libraires, bibliothécaires, etc.Bref, plus de mille écrivaines et écrivains de toutes origines, de tous âges, de différentes classes sociales, pratiquant tous les genres d’écriture. À cette longue liste s’ajoute une liste d’allié·e·s de deux cents signataires, parmi lesquels figurent les principaux syndicats d’artistes au Québec, toutes disciplines confondues. En plusieurs décennies d’engagement à la défense des métiers de l’écriture, je n’ai jamais été témoin d’une telle vague de mobilisation.
En proposant aux écrivaines et écrivains une rémunération indécente pour certaines interventions en milieu scolaire, le Salon international du livre de Québec (SILQ) démontre à lui seul la nécessité d’encadrer d’urgence les conditions de travail des artistes de la littérature.
Le ministre de la Justice, procureur général du Québec et ministre responsable de la Langue française, M. Simon Jolin-Barrette, annonce l’octroi d’une subvention de 720 000 $ à l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) pour la réalisation de son programme Parlez-moi d’une langue !.