L’année 2021 s’annonce des plus importantes pour notre avenir. Comme vous le savez, le gouvernement du Québec, après avoir interrompu le processus de révision des deux lois sur le statut de l’artiste à cause de la crise sanitaire, a enfin annoncé la reprise des travaux. Il était plus que temps : adoptée en 1988, la législation sur le statut de l’artiste qui concerne la littérature est injuste, inéquitable et inapplicable.
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Le précédent conseil fiscal traitait des subventions de recherche et des « bourses de travail libre » que des artistes reçoivent en un seul versement, ce qui peut provoquer des situations délicates sur le plan fiscal. Maintenant, qu’en est-il des subventions à la production artistique, dédiées à un projet en particulier, par exemple pour produire une œuvre littéraire ? Sont-elles imposables ? Quoi inscrire dans les déclarations de revenus ?
En juin 2018, l’UNEQ a dévoilé son Plan stratégique 2018-2022 en s’engageant notamment à tout mettre en œuvre pour établir des normes équitables liées à la pratique de notre métier.
Plusieurs écrivaines et écrivains s’inquiètent de recevoir une subvention en un seul versement même si la période concernée couvre plus d’une année fiscale. Cette situation peut provoquer un déséquilibre dans les revenus : empocher un gros montant une année pour un projet, réaliser le gros des dépenses associées à ce projet l’année suivante. Comment « équilibrer » ce revenu et ces dépenses ?
Depuis de nombreuses années, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) réclame une réforme des lois québécoises sur le statut de l’artiste. Par conséquent, le syndicat professionnel accueille très favorablement l’annonce faite hier par la ministre de la Culture et des Communications de la reprise des consultations sur la révision des lois. Pour l’UNEQ, le temps est venu de réunir les conditions indispensables à une représentation collective des écrivaines et écrivains québécois.