Mots de la présidence

6 décembre 2016

L’assemblée générale annuelle de l’UNEQ a eu lieu le 3 décembre et un nouveau conseil d’administration est entré en fonction. Au même moment, nous avons vu partir trois excellentes administratrices dont notre association a grandement apprécié la collaboration et qui ont terminé leur mandat, chacune ayant mis à contribution son expertise dans l’intérêt des membres de l’UNEQ : Suzanne Aubry, Mylène Bouchard et Élise Desaulniers.

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3 novembre 2016

Après plusieurs années de relative stabilité, il y aura en décembre prochain de grands changements au sein du conseil d’administration de l’UNEQ. Quatre postes sont en élection : la présidence et les postes de secrétaire-trésorier/ère, d’administrateur/trice A responsable des écrivains en régions et du comité Trans-Québec et d’administrateur/trice B, ouvert aux membres associés.

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15 septembre 2016

Pas si discret, en fait, du moins cette année. Plusieurs changements sont en cours : il faut remplacer notre directrice adjointe et directrice des communications, revoir les communications internes de l’UNEQ puisque L’Unique version papier a disparu et doit être intégré sous format numérique au site web, et l’année 2016 verra également une élection à la présidence. Des candidatures seront sollicitées pour trois autres postes, ceux de secrétaire-trésorier/ère, administrateur/trice A, représentant des écrivains en régions et administrateur/trice B. Nous procéderons par vote électronique, une première pour notre Union.

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1 juillet 2016

Le 16 juin dernier, j’ai présenté le mémoire de l’UNEQ sur le renouvellement de la Politique culturelle au ministre de la Culture, Luc Fortin.

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1 juin 2016

Il faut créer à l’UNEQ un Comité sur l’égalité des hommes et des femmes en littérature, pour analyser l’impact du fameux « préjugé inconscient ».

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4 mai 2016

Google en mai

Joli titre, n’est-ce pas ? (Louis Malle serait content : son Milou en mai m’inspire). Malheureusement le synopsis auquel je fais référence est plus sombre : la Cour suprême des États-Unis n’a pas jugé bon d’entendre la cause qui opposait les écrivains américains (la Authors’ Guild) au géant Google, et a entériné du coup le jugement de la cour d’appel qui considérait comme du Fair use la numérisation de 20 millions de livres qui seront offerts aux utilisateurs sans rémunérer les auteurs. C’est une bonne nouvelle pour Google qui risquait, en cas de condamnation, d’avoir à payer des milliards de dollars en dommages-intérêts. Une moins bonne nouvelle pour les ayants droit qui contribueront à leurs frais à l’enrichissement culturel de la collectivité… Ce qui nous amène à un autre titre inspirant : Chronique d’une mort annoncée, celle du droit d’auteur, cette fois-ci. Pas sûre que Marquez aurait apprécié.

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6 avril 2016

Oh ! Ce pauvre droit d’auteur…

Sachant que la Loi sur le droit d’auteur doit être revue en 2017, trois représentantes de l’UNEQ (moi), de l’ANEL (Evelyne Favretti, chargée de projets) et de Copibec (Frédérique Couette, directrice intérimaire), se sont rendues à Ottawa pour rencontrer un haut fonctionnaire du ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique et tâcher de le convaincre de la nécessité d’améliorer la Loi dont on sait qu’elle mine l’industrie du livre et les sociétés de gestion à travers le Canada. (Une étude de Pricewaterhouse le confirme).

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3 mars 2016

Le changement : une sorte de printemps

Du moins, c’est ce que l’on espère. Chaque fois. Comme on rêve en mars à un été ensoleillé, luxuriant. Et pourquoi pas ? Le changement dérange, il vaut donc mieux l’imaginer porteur d’embellies. Et parfois, on a même raison.

En 1992, quand le Parti libéral a énoncé sa Politique culturelle, il rêvait d’affirmation de notre identité culturelle, de soutien aux créateurs et aux arts, et d’accès des citoyens à la vie culturelle. À nous de juger si 23 ans plus tard, son projet s’est réalisé.

En 2016, de quoi rêve notre gouvernement ? La liste des thèmes suggérés aux participants à la consultation publique que mènera le Ministère du 8 avril au 21 juin prochain nous en donne une idée :

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3 février 2016

La nouvelle année s’ouvre sur des changements, ou du moins sur des possibilités de changements. Reste à voir ce que ces changements apporteront de véritablement nouveau.

Le rapport sur la Loi sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine qui livre (Loi 51), qui a été confié à Denis Vaugeois, doit être déposé incessamment. Il devrait contenir des propositions d’amélioration de la loi, dont certaines lui ont été suggérées par l’UNEQ dans son mémoire.

Vous trouverez ce mémoire sur notre site à la rubrique Grands dossiers ainsi que l’article de Catherine Lalonde du Devoir intitulé La loi doit inclure les écrivains, selon l’UNEQ où j’explique l’ensemble des revendications de l’UNEQ à ce chapitre.

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10 novembre 2015

Une comparaison grinçante et sa conclusion

J’allais intituler ce Mot Comme des ongles ratissant un tableau noir, et puis j’ai pensé à tous les frissons que le titre allait provoquer et je me suis retenue… De toute façon, il était trop long. (Pas trop long pour une première phrase, remarquez, et il semble que j’aie moins de pitié pour mes lecteurs passé le titre.)

Bon, alors, qu’est-ce qui me fait l’effet d’o… ? (Cette fois, je vous épargne) La question suivante, posée sur un ton un tantinet exaspéré, voire accusateur : – A quoi ça sert, l’UNEQ ? En fait, je me rends compte que ce n’est pas tant la question, justifiée dans le cas des nouveaux auteurs, mais le ton, ce fameux ton qui sous-entend que l’UNEQ ne fait rien pour les écrivains, ou si peu, ne leur offre aucun service, ni formation, ni conseil, ne fait pas de représentation auprès des gouvernements et dans les médias pour défendre leurs intérêts et ne travaille pas à la diffusion de la littérature québécoise. J’ajoute et cetera au cas où la liste de ce que l’UNEQ ne fait pas serait encore plus longue.

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